Que ce soit un homme ou une femme, un enfant ou un adulte, personne n’est à l’abri de l’infection urinaire. Elle peut atteindre tout le monde à toutes les tranches d’âges, notamment chez les sexes féminins. En effet, les risques à courir sont beaucoup plus élevées aux femmes que les hommes. Il y a aussi quelques maladies factieuses qui favorisent le déclenchement des cystites. Définie comme étant une inflammation au niveau de la vessie, l’infection urinaire affecte la qualité de vie. Facile à guérir avec quelques mesures préventives ou un simple traitement d’antibiotique, faites un tour d’horizon à ce sujet pour savoir les causes et les symptômes, ainsi que les précautions à prendre.
Cause et symptômes de la cystite
En général, cette infection est due à la présence des colonies des bactéries dans la vessie. Mais dans la plupart des cas, la bactérie qui s’appelle Escherichia coli est la principale cause infection urinaire. Naturellement présente dans le tube digestif, ce micro-organisme se retrouve dans l’urètre, puis se multiplie dans la vessie. À ce stade, l’infection urinaire commence à faire signe. Chez les femmes, les symptômes se manifestent de manière plus ou moins brutale par une sensation de brûlure, voire douleur en urinant, pesanteur dans le bas du ventre, une envie pressante et fréquente d’uriner avec une impression d’être incapable à se retenir. Il y a aussi le phénomène surnommé la pollakiurie (besoins d’aller souvent aux toilettes alors qu’il est impossible d’évacuer beaucoup d’urine). La cystite se confirme aussi par des urines troubles et odorantes avec quelques traces de sang. Pour les enfants, les signes d’infection urinaire se révèlent en plusieurs façons : vomissements, perte d’appétit, fièvre inexpliquée, douleurs abdominale, changement d’humeur et fatigue, présence de sang dans les urines. Les bébés qui pleurent en urinant pourrait être également comme un présage de cystite. Pour les sexes masculins, les symptômes d’une infection urinaire sont presque identiques que chez les femmes.
Quels sont les facteurs qui favorisent la cystite ?
De nombreux facteurs peuvent favoriser le risque d’une infection urinaire. En réalité, la faible longueur de l’urètre en est la première responsable chez la femme. Ce qui explique le fait que chez l’homme, la cystite est rarissime mais plus grave. L’incontinence urinaire, la compression de la vessie par l’utérus pendant la grossesse, les rapports sexuels pour les débutants notamment avec l’usage de gel spermicide facilitent la survenue d’infection urinaire. À cause de la carence en œstrogène après la ménopause, les quinquagénaires courent un risque accru de la cystite. En plus, le prolapsus génital et urinaire chez les femmes surtout les plus âgées entraîne une incapacité de vider totalement la vessie et conduit ainsi la cystite. La mauvaise réalisation de douche vaginale peut-être l’origine aussi. Il faut savoir que la prise des médicaments comme les anticholinergiques, les neuroleptiques, les opiacés la favorise énormément. Les personnes affligées par une infection urinaire sont souvent celles qui manquent d’eau dans son corps, en entraînant la constipation. En effet, tous les facteurs provoquant de la stagnation des urines dans la vessie aggravent le risque d’une cystite.
Quelques maladies augmentatives de risque
Il faut noter que certaine maladie neurologique telle que la sclérose en plaque (vidange incomplète de la vessie), avantagent la survenue d’une cystite. L’existence de sucre dans la miction pour les diabétiques, les anomalies morphologiques de l’appareil urinaire représentent tous un immense risque à cette maladie. Ceux qui ont la pathologie rénale sévère ou un système immunitaire affaibli pourraient s’infecter facilement. Un diabète mal équilibré ou une immunodépression pourrait également être la cause infection urinaire. Lors d’une hospitalisation, le vésical ou la mise en place d’une sonde plus longtemps pour évacuer les urines est aussi une source plus fréquente de cystite.
Préventions et traitement
Il vaut mieux réagir dès l’apparition du premier signe de la cystite. Si ce n’est pas encore un cas délicat, il n’y a pas de meilleur traitement que de bien s’hydrater. C’est déjà une bonne prévention de boire en moyenne 1,5 L d’eau chaque jour. Quand une personne n’en boit pas assez, l’urine stagne dans la vessie en encourageant les bactéries de se proliférer, tandis que ce simple geste augmente le besoin d’aller aux toilettes. Cela aide beaucoup à nettoyer l’urètre et la vessie, qu’il est alors essentiel de ne pas se retenir lorsque l’envie de s’uriner se fait sentir. C’est toujours préférable de prendre une douche ou de se rincer les mains avant un rapport sexuel et de s’uriner quelques minutes après. Bannissez tout usage des spermicides à cause de leur mauvais effet sur le microbiote vaginal protecteur. Celui-ci est trop fragile qu’il faut même le préserver, en évitant un excès d’hygiène comme les lavages trop fréquents ou l’utilisation des savons agressifs. C’est important d’en tenir compte quand il s’agit de l’hygiène de la partie génitale. Si les symptômes d’une infection urinaire persistent malgré toutes les précautions, un traitement d’antibiotique obligatoirement prescrit par un médecin est certainement nécessaire.