Manger bio est devenu une tendance depuis quelques années. Avec l’apparition de cancer en tout genre, les gens commencent à se méfier des produits chimiques. Néanmoins, l’agriculture biologique occupe et fait plus de 63 milliards de dollars de chiffre d’affaires mondial, mais ne couvre que 0,9% des terres agricoles. Mais si beaucoup de personnes insistent à se nourrir de manière « bio », c’est qu’il présente des avantages considérables.
La portée générale de l’agriculture biologique
Les produits bio sont naturels, sans ajout d’élément chimique ou du moins, d’une stricte limitation d’additif pour les produits issus de l’agriculture biologique
L’agriculture biologique est une agriculture qui exclut les produits chimiques, limite l’utilisation d’engrais de synthèse et les organismes génétiquement modifiés. La culture biologique tend à produire du naturel le plus possible tout en préservant l’environnement. La rumeur circule qu’en matière de « bio », il n’y a pas utilisation de pesticides et d’engrais. Au contraire, le principe de base concerne l'utilisation d’engrais et de pesticides, mais d’origine naturelle. Les principaux fondateurs de ce type d’agriculture sont les agronomes Albert Howard, Rudolf Steiner et Teddy Goldsmith. Pour ces derniers, il fallait réagir face au développement des engrais minéraux de la chimie de synthèse. L’organic farming né en 1950 consiste en une agriculture biologique, se basant sur la fertilisation du sol et la protection des cultures contre les parasites. Ainsi, pour la première fois en 1970, l’agriculture biologique a été présentée au salon de l’agriculture en Europe. Certes, la production biologique ne renferme pas uniquement des aspects humanistes. Selon Teddy Goldsmith, le retour au naturel est une nostalgie du passé.
Les avantages de l’agriculture biologiques
Manger naturel consiste à se nourrir de ce que la terre, le sol offre. Humainement parlant, c’est ce qu’il y a de plus sain, sans modification ni transformation des plus petites particules. Le potassium, le calcium et ...sont presque brut à quelques limites près. L’environnement est préservé grâce à une rotation de culture faite en agriculture biologique. L’utilisation d’engrais de synthèse est limité , ce qui ne devrait pas détruire le sol. A cet effet, l’eau y trouve aussi son compte. Le processus de cette pratique consiste à améliorer la rétention d’eau, en faveur de la diversité de la faune et flore en n’utilisant aucun fumier composite. Ainsi, il participe à la création d’un paysage harmonieux. Selon des études, sur un hectare de terre, une agriculture biologique produit moins de gaz à effet de serre que les terres à engrais minéraux. Plus exactement , cette réduction de gaz à effet de serre est de 32%, un pourcentage considérable.
Les inconvénients de ce type d’agriculture
Par rapport à l’agriculture conventionnelle, la productivité « bio » est beaucoup plus faible, par la non utilisation des produits chimiques. Ce fait entraine une forte nécessité de main-d’oeuvre et de machines agricoles. Le coût de revient s’élève et nécessite un prix de vente élevé de la marchandise pour être rentable. C’est pour cela que les produits bio coûtent cher et ne sont pas connus du grand public. Pour ce qui est de la certification AB, la procédure à d'obtention est onéreuse, longue et lourde. Les agriculteurs moyens ont du mal à couvrir le coût de la certification, en dépit de la proscription formelle d’utilisation des engrais chimiques qui diminuent les charges de la production.